"Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une amélioration de l'activité. Toutefois, un quart des entreprises déclarent des incertitudes quant à l'évolution future de la production et des ventes", indique BAM dans son enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie relative au mois de février 2023.

Les résultats de cette enquête font également ressortir une amélioration de l'activité. Ainsi, la production aurait augmenté en février et le taux d'utilisation des capacités de production (TUC) se serait établi à 73% après 72% le mois précédent.

La production aurait connu une hausse dans toutes les branches d'activité à l’exception de la "mécanique et métallurgie" où elle aurait plutôt reculé.

S’agissant des ventes, elles auraient enregistré un accroissement dans toutes les branches hormis l'"agro-alimentaire" et le "textile et cuir" où elles auraient stagné.

Par destination, les ventes locales auraient stagné, tandis que celles destinées à l’export se seraient accrues.

Les commandes auraient, pour leur part, connu une hausse, recouvrant des augmentations dans la "chimie et parachimie", dans la "mécanique et métallurgie" et dans l’"électrique et électronique" et des baisses dans le "textile et cuir" et dans l’"agro-alimentaire".

Les carnets de commandes se seraient situés, quant à eux, à des niveaux inférieurs à la normale dans toutes les branches d’activité à l’exception de l’"électrique et électronique" où ils ressortent supérieurs à la normale.

Dans la préface de l'ouvrage, le Haut Commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, Mustapha El Ktiri, a indiqué que les textes que le chercheur Aziz Bouyghf a regroupés dans ce livre, rédigés par l'érudit et poète Tayeb Benkhadra Slaoui, font office de documents historiques immortalisant des pages glorieuses de la lutte nationale contre l'occupation, sous le prisme de la culture et de la littérature.

En guise d'introduction à ces poèmes et à leur auteur, le chercheur s'est intéressé à la dynamique littéraire et culturelle à Salé sous le protectorat (1912-1956), afin de mettre en exergue le rôle pionnier des institutions culturelles de l'époque (al-Kouttab, la mosquée, la zaouia et les écoles de l'enseignement traditionnel) dans la préservation de la spécificité marocaine et la mise en échec des manœuvres coloniales visant à en effacer les expressions, a souligné M. El Ktiri.

Faisant montre de beaucoup de détermination et de dévouement, ces institutions sont devenues des minarets de savoir et de connaissance, a-t-il noté, estimant qu'aucune renaissance n'est possible sans une assise idéologique et une matrice culturelle lui permettant d'atteindre ses objectifs loin de tout fanatisme ou dogmatisme.

Ainsi, outre sa mission religieuse, la mosquée s'est érigée en minaret de savoir accueillant aussi bien les rites religieux que les cours de Chariâa, de philologie et de littérature, a expliqué M. El Ktiri, relevant que le rôle de la mosquée était complété par celui de la zaouia qui représentait, pour les étudiants venus de toutes les régions, une école d'apprentissage de la culture marocaine authentique et des valeurs qui s'y rattachent, tandis qu'al-Kouttab se chargeait, dans le même esprit, d'inculquer aux jeunes générations le Saint Coran et les préceptes de l'Islam.

Les écoles d'enseignement traditionnel ont persévéré dans leur noble mission malgré les pressions et les intimidations de l'occupant qui y voyait une menace pour son existence et une entrave pour ses visées hégémoniques, ce qui l'a poussé à fonder des écoles parallèles pour en faire des vecteurs de transmission de sa culture, de sa vision et de ses plans pour la transformation de la société marocaine, a indiqué le Haut-Commissaire.

Et de noter que les Slaouis ont boudé ces institutions créées par le colonisateur et sont restés attachés à leurs établissements d'enseignement traditionnel qu'ils finançaient généreusement pour qu'ils puissent garder leurs portes ouvertes et pour que leurs professeurs et oulémas puissent continuer à accomplir leurs missions.

D'autre part, a indiqué M. El Ktiri, le livre s'intéresse à l'érudit Tayeb Benkhadra Slaoui dont il présente la famille, les cheikhs (maîtres) et les ouvrages, en soulignant qu'il est issu d'une noble famille qui s'est installée à Salé, cité de savoir et de culture à l'époque, où elle a acquis une grande réputation.

De même, a-t-il poursuivi, l'ouvrage met en avant la contribution de cette illustre famille à la dynamique culturelle dans la ville de Salé et à l'éducation des jeunes générations, ainsi qu'à l'enrichissement de la bibliothèque marocaine en manuscrits dans les différents domaines de la littérature et de la Chariâa, dont la plupart sont aujourd'hui hébergés par la Bibliothèque Sbihi.

Selon le Haut-Commissaire, les poèmes compilés, authentifiés et préfacés par le chercheur se distinguent par leur densité et leur complexité sur les plans sémantique, linguistique et littéraire.

"La dynamique culturelle à Salé pendant le protectorat: Les poèmes de Tayeb Benkhadra Slaoui (1880-1951) comme exemple" est une thèse présentée en 2006 par le chercheur Aziz Bouyghf pour l'obtention du diplôme d'études supérieures approfondies (DESA) auprès de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V de Rabat, dans le cadre de l'unité de formation et de recherche "Authentification du manuscrit arabe", a conclu M. El Ktiri.

Ainsi, le nombre de familles bénéficiaires de cette opération, initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l'occasion du mois sacré de Ramadan, a augmenté de 68,63% par rapport à l'édition précédente, soit 40.706 familles supplémentaires.

Selon les données de la coordination régionale de l'Entraide Nationale, cette opération concerne 19.300 ménages à la province de Jerada, avec 9.650 familles supplémentaires, soit une augmentation de 100% par rapport à l'année précédente, suivie des provinces de Figuig (17.700) et Guercif (14.800), soit respectivement 8.850 et 7.400 familles de plus qu'en 2022.

De même, un total de 12.704 ménages relevant de la province de Taourirt devront aussi recevoir cette aide, soit une augmentation de 100% par rapport au Ramadan 1443. Cette opération de distribution de denrées alimentaires concerne aussi les provinces de Driouch (11.685), Nador (11.319), Berkane (6.312), ainsi que la préfecture d'Oujda-Angad avec 6.191 familles bénéficiaires.

Chaque famille bénéficiant de ladite opération reçoit un panier garni de 5 kg de riz, 6 litres de lait UHT, 850 grammes de thé, en plus de 10 kg de farine, 4 kg de sucre, 5 litres d'huile, 1 kg de lentilles, 1 kg de pâtes et 850 grammes de concentré de tomates.

Organisée avec le soutien financier du ministère de l'Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, cette opération nationale est devenue au fil du temps un rendez-vous annuel visant à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de 390 millions de dirhams, l'opération "Ramadan 1444" se caractérise cette année par l'augmentation, conformément aux Hautes Instructions Royales, du nombre des bénéficiaires, qui est passé de 600.000 ménages lors de l'édition précédente à un million de ménages (près de 5 millions de personnes), établis dans 83 provinces et préfectures du Royaume et dont 77% vivent en milieu rural.

A travers l’histoire du Brésil, depuis au moins l’accostage du navire de Pedro Álvares Cabral sur la côte du territoire sud-américain en 1500, les musulmans, en particulier ceux de la péninsule ibérique et d’Afrique, ont joué un rôle central dans le développement et le façonnement de l’identité brésilienne.

Des historiens sont allés encore plus loin affirmant que les marins musulmans auraient découvert le Brésil bien avant l’explorateur portugais. Pour le célèbre écrivain brésilien et expert en affaires des minorités, Gilberto Freyre, les Arabes, les Moros (Marocains) – un terme qui signifie en portugais tout travail laborieux - et les musulmans "ont participé à la découverte de ce nouveau pays (…) et sont devenus aussitôt une partie intégrante de la nation avec la consolidation du processus de brassage ethnique".

Dans une interview accordée à la MAP, Sheikh Mohamad Bukai, imam de la mosquée du Brésil à Sao Paulo, la plus célèbre et la plus ancienne du pays (créée en 1929), a souligné que "la communauté marocaine a apporté une contribution notable au rayonnement de l'Islam et de la culture arabo-musulmane" au Brésil.

"Il faut dire aussi que les relations entre le Maroc le Brésil sont séculaires et solides à la faveur d'un échange culturel et civilisationnel ininterrompu. Le Royaume est l'un des premiers pays à reconnaitre l'indépendance du Brésil de l'empire portugais, ce qui a toujours conféré au Maroc un statut privilégié" auprès du pays sud-américain, a ajouté l’imam d’origine syrienne, lauréat en science du Coran et de la Chariâa de l'institut Al Fath Al Islami de Damas et de l’université Al Azhar d’Egypte.

Sheikh Bukai, qui a été imam de plusieurs mosquées dans l’Etat de Sao Paulo depuis son arrivée au Brésil en 2007, dont la mosquée Salaheddine Al Ayoubi dans la région de Price, souligne que "l'une des illustrations de ces relations privilégiées est le fait que les Marocains sont dispensés de visa. La communauté musulmane marocaine a en effet marqué de son empreinte l’effort de promotion de l'image de l'Islam au Brésil et plusieurs mosquées sont gérées et entretenues par des Marocains".

Il sied de souligner aussi que la culture marocaine, notamment le cinéma et l’art culinaire, a contribué à promouvoir une belle image sur l'Islam et à combattre certaines idées reçues sur l'Islam et la culture islamique, notamment après les événements du 11 septembre 2001, a poursuivi l’imam qui prépare un doctorat dans l'université de la cité internationale de Malaisie.

Ainsi, le mois de ramadan est une occasion idoine pour mettre en avant cet héritage arabo-musulman, mais aussi pour garantir les conditions de pratique de la foi et de la solidarité entre musulmans, une mission que la mosquée du Brésil et son Ecole Islamique Brésilienne de près de 400 étudiants font sienne.

Selon Sheikh Bukai, les musulmans jouissent de la liberté de la pratique religieuse et du respect des Brésiliens connus pour la tolérance de l’autre et des autres religions. "Le Brésil se démarque par sa réceptivité de l'autre et des musulmans, qui ne souffrent pasde  discrimination ou d’islamophobie que l'on peut trouver dans des pays occidentaux.

"Le mois de ramadan est vénéré par les musulmans à travers le monde et au Brésil en l'occurrence, les mosquées deviennent des espaces de rencontre et de prière, et une plateforme pour le déploiement d’initiatives caritatives et de solidarité entre les musulmans", a ajouté l’imam de la mosquée pauliste.

En effet, les quelque 120 mosquées à travers le Brésil deviennent en ce mois de ramadan un haut lieu de communion pour apaiser le sentiment d’éloignement de la mère-patrie.

Dans la Mosquée du Brésil, a-t-il relevé, "nous organisons des rencontres sur les réseaux sociaux et des webinaires, des prêches, des cours de religion et des conférences. Les mosquées s’érigent ainsi en un trait d'union entre le monde arabo-musulman et le Brésil, où nous voulons promouvoir un islam modéré et du juste milieu".

Et d’expliquer que Sao Paulo, le coeur battant du Brésil, compte la majeure partie de la communauté musulmane et le plus grand nombre de mosquées. "La dynamique des musulmans du Brésil et leur intégration rapide dans la société brésilienne a permis une certaine émancipation religieuse ainsi que la préservation de l'identité arabo-musulmane", a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le directeur des affaires islamiques à la Fédération des associations islamiques, le cheikh marocain Essadik El Otmani, estime que les Marocains ont profondément marqué la société brésilienne à travers les siècles, citant parmi les exemples de l’influence marocaine au Brésil, le Cuscuz, un plat national dans ce pays qui est le descendant légitime du couscous marocain, bien que revisité selon les ingrédients locaux. "Ce plat est l’une des manifestations éloquentes de l’influence arabo-musulmane et amazigho-marocaine sur l’héritage culturel du Brésil", fait-il observer.

Les Portugais du Brésil sont restés influencés par la culture islamique, comme en témoignent les traces architecturales dans de nombreuses régions du Brésil, en particulier dans l'État de "Bahia", ou encore dans les villes de Recife et de Rio De Janeiro : des portes, fenêtres, places intérieures, fontaines d'eau et ruelles qui rappellent la ville marocaine de Fès, fait observer le prédicateur marocain.

Il a par ailleurs noté que "le Brésil doit beaucoup aux musulmans dans le développement de la culture de la canne à sucre, du café, du coton et des céréales, et même dans le développement des outils agricoles et l'exploitation minière".

Paraphée par le directeur de la BNRM, Mohamed El Ferrane, et le secrétaire général de la Commission, Jamal Eddine El Aloua, cette convention a pour objectif de renforcer la coopération entre les deux institutions et d’établir une coordination permanente entre elles afin de revigorer le fonds scientifique de la Bibliothèque et de l’enrichir.

Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de la BNRM sur des partenaires nationaux et internationaux œuvrant dans le domaine de la recherche scientifique en vue de donner plus de visibilité au fonds documentaire national à tous les niveaux, a confié M. Ferrane dans une déclaration à la MAP.

Signée avec la Commission nationale pour l'éducation, les sciences et la culture, qui travaille en coordination avec l'ALECSO, l’ICESCO et l’UNESCO, cette convention permettra à la BNRM de s’ouvrir sur un espace de publication plus vaste pour mettre en avant le fonds de connaissances marocain, ainsi que de tirer profit de l’expertise de ces trois institutions dans les domaines éducatif, scientifique et culturel, a-t-il ajouté.

Dans le cadre des missions qui lui sont attribuées, la BNRM veille à préserver la mémoire nationale en promouvant la production scientifique et culturelle marocaine, a souligné M. El Ferrane, notant que ce travail passe par la publication et la promotion de cette collection de connaissances aux niveaux national et international.

De son côté, M. El Aloua a affirmé que la Commission nationale pour l'éducation, les sciences et la culture a pour vocation de mettre l’expertise de ses partenaires à la disposition de la BNRM pour enrichir son fonds documentaire grâce aux ouvrages dont disposent ces institutions dans les domaines éducatif, scientifique, culturel, environnemental et de développement durable.

Les deux parties, a-t-il précisé, veilleront à organiser nombre de manifestations et d’activités scientifiques et culturelles, outre le lancement d’initiatives éducatives et scientifiques conjointes et de cycles de formation continue.

La BNRM peut bénéficier de l’expertise de la Commission nationale pour l'éducation, les sciences et la culture lors de l’acquisition d’ouvrages portant sur de nouveaux domaines relevant désormais du champ de compétence de la Commission tels l’astronomie, l’intelligence artificielle, l’environnement et le développement durable, a expliqué M. El Aloua.

Créée en 1957, la Commission nationale pour l'éducation, les sciences et la culture appartient au réseau des commissions nationales affiliés à l'ALECSO, l'ICESCO et l'UNESCO, avec lesquelles elle travaille pour accompagner les programmes liés aux domaines de l'éducation, de la science et la culture. Elle joue un rôle de trait d’union entre les secteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux concernés.

Dans son bulletin hebdomadaire sur la situation épidémiologique, couvrant la période allant du 25 au 31 mars, le ministère a en outre précisé que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.921.992, celui des personnes ayant reçu deux doses s'élève à 23.423.707, alors que 6.882.747 personnes ont eu trois injections du vaccin et 60.682 ont reçu la quatrième dose.

Le nouveau bilan hebdomadaire d'infections porte à 1.272.679 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc le 02 mars 2020, avec un taux de positivité hebdomadaire de 5,2%.

Les nouveaux cas d'infection ont été recensés dans les régions de Grand Casablanca-Settat (19), Rabat-Salé-Kénitra (19), Souss-Massa (06), Béni Mellal-Khénifra (05), Fès-Meknès (05), Marrakech-Safi (02) et l'Oriental (01).

Le nombre total des décès est toujours de 16.296 (létalité générale 1,3%), avec zéro cas enregistré lors de la dernière semaine.

Les cas actifs sont au nombre de 62, avec zéro cas sévère ou critique.

Le nombre de bénéficiaires de cette opération, qui a profité de 2.993 paniers supplémentaires par rapport à l’année précédente, s'élève à un total de 14.963 familles issues des milieux nécessiteux des communes urbaines et rurales de la province.

Les bénéficiaires de cette initiative sont issus des milieux urbain (7.805 familles) et rural (7.158 familles), répartis entre 6 centres de distribution relevant des pachalik de Guelmim et Bouizakarne, et 18 centres en milieu rural.

L'aide alimentaire consiste en neuf produits de base pour chaque famille (10 kg de farine, 4 kg de sucre, 850 gr de thé, 1 kg de lentilles, 1 kg de pâte et 5 litres d’huile, 5 litres de lait, 1 boîte de concentré de tomate, 1 kg de pâtes et 5 kg de riz), visant à alléger les besoins alimentaires liés au mois de Ramadan.

La commission régionale chargée de la supervision de la distribution et l'acheminement de cette aide aux bénéficiaires comprend, outre les autorités locales de Guelmim, la coordination régionale de l’Entraide nationale, la Division des affaires économiques et de la coordination à la wilaya de la région Guelmim-Oued Noun, le service des oeuvres sociales des Forces Armées Royales (FAR) et de la Gendarmerie royale. Elle comprend également les représentants des délégations des ministères des Habous et des Affaires islamiques, de la santé et de la protection sociale et de l'Office national des transports et de la logistique.

L'opération "Ramadan 1444" profitera, en application des Hutes Instructions Royales, à un million de familles (près de 5 millions de personnes), réparties sur 83 provinces et préfectures du Royaume. 77% des bénéficiaires vivent en milieu rural.

En effet, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, célébrée dans un contexte de stress hydrique, les effets négatifs de cette crise sur le Royaume ont de nouveau ressurgi, outre l'importance des mesures d'urgence prises pour faire face à la situation hydrique actuelle afin de garantir la continuité de l'approvisionnement.

A cet égard, la régie a investi en 2022 un montant de 67 millions de dirhams pour consolider le réseau d'eau potable à travers le renforcement des infrastructures avec la réalisation de deux complexes hydrauliques, portant le nombre total des réservoirs à 44.

Il s'agit du complexe hydraulique Moulay Abdellah composé d'un réservoir souterrain d'une capacité de 5000 mètres cubes et d'un réservoir surélevé d'une capacité de 500 mètres cubes et du complexe hydraulique à Sidi Bennour composé d'un réservoir semi enterré d'une capacité de 3 500 mètres cubes et d'un réservoir surélevé d'une capacité de 500 mètres cubes.

La régie a œuvré aussi à l’équipement en eau potable des quartiers sous équipés dans les provinces d’El Jadida et Sidi Bennour, où ont été installés environ 100 km de canalisations d'un diamètre compris entre 50 mm et 315 mm, au renforcement et extension du réseau d'amenée et de distribution d'eau potable de la ville de sidi Bennour où environ 14,27 km de canalisations d'un diamètre compris entre 50 mm et 315 mm ont été mis en place, ainsi que le renforcement et la sectorisation du réseau d'eau potable dans plusieurs quartiers de la ville d'El Jadida tout en œuvrant à renouveler les stations de traitement et de pompage de l'eau potable dans la zone d'action de la régie.

En application des dispositions de la circulaire du ministre de l'intérieur relative à la gestion des ressources en eau, la régie a élaboré un plan d'action permettant d'économiser de 15 à 20 pc de ressources en eau et ce, dans le cadre des mesures de réduction de débit durant la nuit.

Grâce à l'intensification des opérations visant à détecter et réparer les fuites, la régie a su, en une année, économiser environ 330 mille m3 d'eau potable, outre les opérations se rapportant à l'investigation sur les infractions liées à l'utilisation illicite du réseau de distribution avec d'acquis supplémentaires de près de 120.000 m3/an.

La régie a adhéré aussi au programme de sensibilisation et de communication à travers lequel elle appelle ses clients à rationaliser la consommation de l'eau et préserver cette matière à travers les réseaux sociaux, les communiqués de presse et les écrans TV installés au niveau des différentes agences commerciales de la régie.

La régie s'est engagée dans la communication directe via des journées de sensibilisation au profit des élèves, outre l'accueil des visites pédagogiques aux réservoirs de la régie et au laboratoire central pour sensibiliser sur l'importance de l'eau et promouvoir la gestion rationnelle et durable des ressources en eau.

Dans le cadre de la même stratégie, la régie a accordé dans son budget 2023 une importance particulière aux projets se rapportant au secteur de l'eau avec la programmation de 31 projets d'un budget d'environ 97 millions de dirhams.

Conformément au plan stratégique 2023-2027, Une enveloppe de 460 millions de dirhams a été allouée aux investissements dans le secteur de l'eau pour les cinq prochaines années.

Initiée par la Fondation Mohammed V pour la solidarité à l'occasion du mois béni du Ramadan, cette action humanitaire lancée jeudi à Taroudant, bénéficiera à 1.678 familles en milieu urbain et 26.022 ménages en milieu rural, a indiqué à la MAP, le délégué provincial de l'Entraide nationale, Idriss Mhiouar.

 Chaque famille bénéficiaire de cette opération reçoit un panier garni de 5 kg de riz, 6 litres de lait, 850 grammes de thé, 10 kg de farine, 5 litres d'huile, 4 kg de sucre, 1 kg de lentilles, 1 kg de vermicelles et 850 grammes de concentré de tomate.

 Organisée en partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la solidarité, le ministère de l'Intérieur, le ministère des Habous et des affaires islamiques, les services sociaux des Forces armées Royales, et l’Entraide nationale, l’opération "Ramadan 1444" se déroule sous la supervision de deux commissions locale et provinciale qui veillent au bon déroulement de cette initiative humanitaire.

 Cette opération cible les ménages démunis en particulier les personnes nécessiteuses, les veuves, les femmes divorcées, les personnes aux besoins spécifiques en situation difficile ainsi que les personnes âgées sans revenus aussi bien dans les communes urbaines que rurales.

"Faisant suite au préavis de grève de la fonction publique en France le 1er Avril 2023, relayée par les syndicats de la DGAC Française, il a été demandé à toutes les compagnies aériennes de réduire leur programme de vols. Afin de limiter l’impact des annulations, Royal Air Maroc accompagne ses Clients en les transférant sur d'autres vols", indique RAM sur son site web.

Et d'ajouter : "Les Clients qui disposent de contacts joignables sur leur dossier de réservation recevront des e-mails et des SMS leur confirmant leur vol de report. Nous invitons les passagers à consulter le statut de leur vol et vérifier et mettre à jour leurs contacts joignables sur la section 'gérer ma réservation' du site web RAM : https://www.royalairmaroc.com/ma-fr/gerer-ma-reservation".

Par ailleurs, pour tous les détenteurs de billets d'avion Royal Air Maroc sur les vols annulés, ne souhaitant pas voyager à bord des vols mis à leur disposition, la compagnie nationale leur accorde le remboursement de leur billet dans son moyen de paiement d'origine, ou un changement de date gratuit, selon la disponibilité, de et vers la même destination ou une destination du réseau Royal Air Maroc en Europe, pour une nouvelle date de voyage dans les 15 jours suivant la date du vol annulé sous réserve que la durée de séjour initiale soit maintenue.

Il est à noter que pour tout changement de destination, l'éventuelle différence dans les taxes sera à la charge du passager.

RAM invite les passagers dont les vols ont été annulés, ou qui n'ont pas reçu de vol de report confirmé, de ne pas se présenter à l'aéroport et de contacter leur point de vente initial ou le call center RAM pour confirmer leur vol de report ou bénéficier des dispositions ci-dessus.

Le statut de vol peut également être consulté via le lien suivant : https://www.royalairmaroc.com/ma-fr/gerer-ma-reservation.