Dans une déclaration à la MAP, M. Hadari a souligné que le discours royal constitue une annonce claire de la fin des thèses irréalistes qui ont été dépassées par l'histoire et par l'action diplomatique internationale.
Il a ajouté que le discours de SM le Roi affirme que ces approches ont été définitivement anéanties, lors de l'adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité, et qui ont consacré l'irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle, notant que cette orientation s’accorde avec l’esprit de la proposition d’autonomie marocaine saluée et soutenue par la communauté internationale.
M. Hadari, qui est également président du Centre Oued Noun pour les médias et la communication culturelle, a noté que le discours met l’accent aussi sur le fait que l’Initiative d’autonomie marocaine est l’unique option pour régler le conflit artificiel autour du Sahara marocain, relevant que le retour du Maroc à l’Union africaine (UA) a permis de déjouer toutes les manœuvres qui étaient menées en son absence au sein de cet organe continental.
Grâce au travail inlassable de la diplomatie marocaine, a ajouté le chercheur, le rôle de l’UA se limite désormais au soutien plein et entier aux efforts déployés, en vertu d’un mandat exclusif par les Nations Unies, par son Secrétaire général et le Conseil de sécurité.
Il a fait remarquer que le discours royal a mis en avant deux niveaux dans le conflit artificiel autour du Sahara, à savoir le juridique et le diplomatique, rappelant que 85% des États membres des Nations unies ne reconnaissent pas l'entité fantoche, mettant en évidence le nombre croissant de pays ouvrant leurs consulats généraux dans les provinces du Sud, notamment à Laâyoune et Dakhla, une dynamique considérée comme une reconnaissance nette et claire de la marocanité du Sahara.