Universitaires et experts en la matière, les participants ont souligné lors de ce Forum, organisé par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Ain Chock en partenariat avec le Centre de réflexion stratégique et la défense de la démocratie à Laâyoune, que cette donne permet de garantir une importante matière pour les générations futures dont les étudiants, qui peuvent défendre l’unité territoriale du Maroc, chacun selon sa position.
Dans ce contexte, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, Abdellatif Komat a indiqué que le forum a évoqué plusieurs volets relatifs notamment aux développement que connait la cause nationale, aux résolutions des Nations unies relatives à ce sujet, au développement enregistré au niveau des provinces du Sud et à la profondeur africaine du Maroc.
Il a appelé les étudiants a profité de l'occasion pour mieux cerner les différentes facettes de ce sujet, rappelant que ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre d’un plan de formation de la faculté portant sur des questions nationales.
De son côté, M. Oualid Kibir, journaliste et activiste politique algérien, a indiqué dans une intervention sous le thème: "L'obsession du régime algérien de pérenniser le conflit artificiel autour du Sahara: des attitudes liées à des complexes personnelles muées en une constante internationale". Dans cette intervention, M. Kibir a souligné que le conflit artificiel autour du Sahara marocain est une "question d'existence et de destin pour tous les Marocains".
Selon ce journaliste, "la haine constante à l’égard du Maroc est un principe immuable pour le régime algérien, puisqu’on en fait usage pour freiner l’édifice maghrébin et servir des agendas étrangères, tout en consacrant la longévité de ce régime rejeté par le Hirak populaire algérien".
Les faits historiques, a expliqué M. Kibir, confirment cette donne et ce, malgré le grand soutien du Maroc aux Algériens durant la période coloniale".
Il a également présenté des exemples qui reflètent l'étrangeté du comportement algérien à l’égard du Maroc. "Ce régime n'avait aucun complexe à appeler le Sahara +espagnol+ quand il était sous occupation du voisin ibérien, mais il s’est vite crispé une fois que le Maroc a libéré son Sahara".
Les participants à ce forum débattent de plusieurs thématiques portant notamment sur "Les acquis diplomatiques autour de la question nationale", "La marche verte et le modèle marocain" et "La diplomatie des consulats et la marocanité du Sahara, quel impact?".