Sachant que les unités de production laitière continuent leur activité à un rythme normal malgré le contexte sanitaire actuel, les volumes de lait pasteurisé produits mensuellement dépassent la demande, en plus du niveau des stocks et de la production du lait UHT, a indiqué le ministère dans un communiqué, à l'issue d'une réunion entre M. Aziz Akhannouch et le président de la Fédération des chambres d’agriculture, leurs présidents régionaux et le président de la COMADER pour faire le point sur l’actualité du secteur.
Ainsi, la production prévisionnelle pour Ramadan devra dépasser les 110 millions de litres pour une demande estimée à 100 millions de litres. Pour les dérivés laitiers, notamment le beurre, la consommation moyenne mensuelle se situe à 1200 tonnes et celle du mois de Ramadan peut atteindre 1500 tonnes, soit 25% de plus. Ces besoins seront largement assurés par les stocks constitués de la production nationale et du beurre importé, a souligné le ministère.
Pour ce qui est des viandes, la quantité de viandes rouges disponible (bovines, ovines et caprines) est suffisante pour couvrir les besoins de consommation nationale de ces produits pendant le mois de Ramadan.
Concernant l’offre en viandes blanches, elle est estimée à plus de 50 mille tonnes par mois et celle des œufs à 600 millions d’œufs ; des niveaux qui couvrent largement les besoins de consommation à des prix stables, a-t-il affirmé.
Le ministère a en outre relevé que l’ensemble de ses services, en coordination avec les partenaires et professionnels du secteur, restent mobilisés dans le cadre de la gouvernance mise en place pour s’adapter à la situation imposée par l’état d’urgence sanitaire décrété dans notre pays pour endiguer la pandémie de Covid-19.
L'objectif est d’assurer la continuité de l’activité agricole et l’approvisionnement normal et régulier du marché national en produits agricoles et alimentaires, notamment pendant le mois de Ramadan 1441, a-t-il expliqué.
Les services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), quant à eux, redoublent de vigilance et restent mobilisés pour assurer un contrôle renforcé de la qualité des produits alimentaires mis en vente, selon la même source.