Les services de la préfecture de police de Marrakech avaient découvert alors un corps sans vie, carbonisé. Le suspect aurait d'abord grièvement blessé sa victime (79 ans), avant de mettre le feu à son domicile, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, précisant que les empreintes génétiques relevées sur la scène du crime, différentes de celles du défunt, ont été conservées dans la base de données criminelles à la disposition de l'enquête en attendant d'être soumises aux comparaisons et correspondances possibles.
Les analyses et expertises génétiques effectuées ont confirmé la correspondance de l'ADN de l'individu interpellé à Benguerir avec celles qui ont été prélevées sur la scène du crime à Marrakech en 2009, ajoute-t-on de même source, relevant que ce résultat a été confirmé par les enquêtes de la police judiciaire, les aveux du suspect et l'opération de reconstitution du crime.
Le mis en cause a été soumis à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les circonstances entourant ce crime commis il y a plus de 11 ans, ainsi que d'en élucider les tenants et aboutissants, conclut le communiqué.