"Nous ne pouvons qu'exprimer nos remerciements et notre gratitude au Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour les efforts déployés afin d'assurer le succès de ces réunions", a souligné M. Al Mechri dans une allocution sur les développements et nouveautés du dialogue politique inter-libyen.
Cette réunion, et contrairement à ce qui est véhiculé, "n'a abordé ni directement ni indirectement, les noms des occupants de ces postes. Il s'agissait plutôt de définir un cadre approprié pour mettre en oeuvre l'article 15 de l'accord politique libyen, qui concerne les postes de souveraineté, et d'adopter ce cadre à travers deux institutions: la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État", a-t-il indiqué.
Le transfert des institutions souveraines en dehors de la capitale, la composition du Conseil présidentiel ou les modalités de sélection de ses membres n'ont pas aussi été évoqués, a ajouté M. Al Mechri, notant que "ces rumeurs sont une tentative d'entraver le dialogue et que ceux qui font obstacle au dialogue sont les seuls bénéficiaires de la situation actuelle et de la persistance de la souffrance du citoyen".
Les deux délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk avaient annoncé, à la clôture des rencontres dans le cadre du dialogue libyen (6 au 10 septembre), qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.
Elles ont également convenu, dans le communiqué final conjoint, de poursuivre ce dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.