Lors de cette conférence, organisée à l’initiative de la Fédération nationale pour l'accompagnement à l'entreprenariat (FNAE), les intervenants ont également appelé à la convergence des efforts de l'ensemble des acteurs et à l’implication des citoyens dans l'élaboration des politiques publiques.
Partant du postulat que les régions sont appelées à se convertir en locomotive de développement local et régional, ils ont aussi plaidé pour l'implication des jeunes entrepreneurs dans les investissements aux niveaux local et régional, mettant l'accent sur l'importance de la simplification des procédures administratives et l'accélération de la digitalisation des démarches à suivre pour la création des projets.
Intervenant à cette occasion, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami, a mis en avant le manque constaté en matière d'accompagnement des projets, surtout lors de l'étape de post-financement.
Selon M. Chami, le développement économique, l’entrepreneuriat et les investissements sont les piliers de toute politique publique efficiente, faisant observer que malgré le fait qu’au Maroc le taux d’investissement est de 32% du PIB, il faudrait 9% d'investissements pour gagner un point de croissance.
Ainsi, il a appelé à la priorisation des cahiers de charge et à la réduction, de manière significative, des autorisations requises lors du montage des dossiers d’investissement.
De son côté, le président de la FNAE, Anas Doukkali, a insisté sur l’importance de débattre de l’entreprenariat, de la promotion de l’investissement et du développement des territoires.
L’acte entrepreneurial booste l’investissement, qui est un facteur de développement des territoires, lesquels sont un élément de grande importance dans l’attractivité des investissements, a-t-il relevé, plaidant pour le placement de l’université au cœur des programmes de développement territoriaux et régionaux.
Cette conférence, organisée à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Rabat-Agdal, a été marquée par la participation d’enseignants-chercheurs, d’étudiants, d’élus et de représentants de départements gouvernementaux.