Ces projets sont répartis entre le programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural (25 projets), le programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité (15 projets) et le programme d’impulsion du capital humain des générations montantes (114 projets), font ressortir les données de la Division de l’Action Sociale (DAS) de la préfecture de la province.
Le 3ème programme d’amélioration des revenus et d’inclusion économique des jeunes est en cours de mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat avec la Banque mondiale et d’autres partenaires institutionnels, précise la même source.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait annoncé, le 19 septembre 2018, le lancement de la 3ème phase de l’INDH (2019-2023), conçue selon une nouvelle ingénierie, pour une enveloppe estimée à 18 milliards de DH.
Cette 3ème phase ambitionne de consolider les acquis enregistrés au cours des précédentes phases, en recentrant les programmes de l’Initiative sur le développement du capital humain, la promotion de la condition des générations montantes et l’appui aux catégories en situation de vulnérabilité et ce, selon une méthodologie basée sur une gouvernance novatrice visant à réaliser davantage de cohérence et d’efficacité.
A noter qu’un total de 1.297 projets ont été réalisés au niveau de la province de Chichaoua dans le cadre des phases I et II de ce chantier social d’envergure (depuis son lancement en mai 2005 jusqu’à 2018), pour une enveloppe budgétaire de près de 890.359.486 millions de DH.
L’INDH a contribué à hauteur de 72%, soit 640.081.581 millions de DH, au financement des projets émanant des initiatives locales, qui se sont traduites par des projets d’infrastructures de base, notamment en milieu rural (alimentation en eau potable, secteurs de la santé et de l’éducation, électrification rurale et désenclavement routier,…), et au renforcement des infrastructures de proximité se rapportant à l’encadrement de la population.
Ces projets ont également contribué à la lutte contre la précarité et la marginalisation, à la promotion du secteur de l’enseignement, à la lutte contre la déperdition scolaire, à l’encouragement de la scolarisation en milieu rural, au soutien de l’animation socioculturelle et sportive et à l’appui des activités génératrices de revenus (AGR).