"Nous saluons l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, le 11 avril 2007, comme proposition viable pour mettre fin à ce différend, et, de même, nous notons que le Conseil de sécurité a salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour mener le processus de l’avant vers une résolution", a déclaré jeudi la représentante de la Grenade devant la Commission.
"Ma délégation souligne, à l’instar du constat fait par le Conseil de sécurité, que la réalisation d’une solution politique à ce différend de longue date et une coopération accrue entre les pays membres de l’Union du Maghreb Arabe contribueraient à la stabilité et la sécurité, chose qui engendrerait la création d’emplois, de la croissance et des opportunités pour l’ensemble des peuples de la région", a-t-elle noté.
Et d’ajouter que son pays se félicite des tables rondes tenues en 2018 et 2019 entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, tout en appelant le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU à "maintenir le processus des tables rondes afin d’aboutir à une solution politique, réaliste, pragmatique, et durable, comme cela a été souligné dans la résolution 2494 du Conseil de sécurité".
De son côté, l’ambassadeur Représentante permanente de la Barbade à l’ONU a également exprimé, devant la Quatrième Commission, le soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution au différend régional autour du Sahara.
"Le gouvernement de la Barbade exprime son soutien à l'initiative d'autonomie du Maroc qui vise à résoudre le différend régional sur le Sahara, un différend qui continue malheureusement d'entraver l'intégration de la région du Maghreb", a souligné l’ambassadeur devant les membres de la Commission.
"La Barbade appelle toutes les parties à s'engager dans le processus politique, habilement dirigé par le Secrétaire général, pour parvenir à une solution politique, définitive et mutuellement acceptée", a-t-elle dit.
"La Barbade estime en outre que toutes les parties impliquées dans les négociations devraient être guidées par l’esprit de compromis", a poursuivi la diplomate du pays caribéen, ajoutant que son pays constate "avec satisfaction les récents efforts sérieux et crédibles visant à faire des progrès, en particulier dans le domaine de la promotion et du respect des droits de l’homme, ainsi que lors des récentes tables rondes".
Et de conclure que son pays reste "convaincu que les efforts déployés de bonne foi aboutiront à une solution rapide et mutuellement acceptable à ce différend", tout en exprimant son rejet de "toute tentative visant à porter atteinte de manière partielle ou globale à l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un Etat".
Pour sa part, la République de la Guyane a affirmé, devant la même Commission, qu’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain contribuerait à la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.
"La Guyane exprime également son soutien aux résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale sur la question du Sahara. Nous exhortons toutes les parties à respecter les dispositions de ces résolutions et notons qu'une solution à ce différend de longue date contribuera à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel", a déclaré l’ambassadeur Représentante permanente de la Guyane à l’ONU, devant les membres de la Commission.
A cet égard, elle a souligné que "le bien-être" de la population du Sahara devrait être "parmi les principaux facteurs motivants pour la réalisation d’une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable" à ce différend régional.
L’ambassadeur a ajouté que son pays se félicite aussi de la tenue des deux tables rondes initiées en décembre 2018 et mars 2019 avec la participation de l’ensemble des parties concernées (Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario), tout en saluant "l’engagement des parties, tel qu’exprimé dans leur communiqué suite à la rencontre de 2019, à continuer à s’engager dans le processus de manière sérieuse et respectueuse".
"Nous espérons que les parties capitaliseront sur l’élan créé par ces rencontres (tables rondes) et continuerons d’œuvrer pour renforcer la confiance, qui reste nécessaire pour un dialogue progressif", a-t-elle conclu.