"Le moins que je puisse dire en tant que citoyen marocain et ancien diplomate à propos de la déclaration du porte-parole du Département d’État américain sur la justice et la liberté de presse au Maroc est que je suis choqué et profondément touché dans ma dignité de Marocain", a indiqué M. Tamek dans une réaction publiée sur le site d'information "hespress.com".
"En vertu de quelle loi céleste oserez-vous vous mêler d’une affaire en justice au Maroc qui concerne un citoyen marocain dont vous n’avez même pas pu prononcer correctement le nom et sermonner les Marocains comme un maître d’école ses élèves ?", s’est-il interrogé.
"De quel droit vous vous arrogez le pouvoir de juger en toute arrogance ce qui est conforme à la Constitution marocaine et ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui vous donne le droit de discriminer les Marocains en faisant la différence entre des citoyens importants comme ceux que vous avez nommés et ceux que vous méprisez et jugez bons à écraser, tels que Adam et Hafsa ?", s’est demandé M. Tamek.
"Est-ce que des citoyens américains objet d’agression sexuelle, qu’ils soient de l’un ou de l’autre sexe, méritent plus de protection et un traitement plus humain que des victimes marocaines de ce type d’agression ?", s’est-il indigné.
"Pourquoi accorder toute cette importance à ces deux affaires en justice ouvertement débattues en salle d’audience et dans les médias ? Combien d’articles commis et d’enquêtes menées par ces deux pseudo-journalistes ont-ils été censurés ? Et pourquoi le Département d’État observe un mutisme de mort à l’égard de ce qui se passe actuellement en Algérie, mais tout aussi bien de ce qui s’est passé récemment en Afrique du Sud ?", s’est-il encore interrogé.
"Et pourquoi tout cet acharnement sur le Maroc dans la conjoncture actuelle ? N’est-ce pas là une prise de position flagrante et injustifiée en faveur d’un groupuscule d’islamistes extrémistes et de gauchisants ringards et bruyants et au grand dam de l’écrasante majorité des Marocains ?", s’est demandé M. Tamek.
"Parce que le porte-parole du Département d’État peinerait à trouver des réponses à ces questions, je ne peux qu’exprimer ma profonde préoccupation à l’égard de son attitude et souhaite sincèrement que sa déclaration ne soit guère qu’une fausse note. Sinon elle n’augure de rien de bon pour l’avenir des relations maroco-américaines?", a-t-il conclu.