Dans une déclaration à la MAP, M. Chiat, professeur à l’Université Mohammed Premier d’Oujda, a estimé que le succès de ces échéances électorales s’inscrit dans le cadre de l’orientation démocratique générale du Maroc, ajoutant que ces triples élections (législatives, régionales et communales) se sont déroulées «dans un climat transparent et démocratique, comme en témoignent nombre d’observateurs».
Pour ce qui est des résultats politiques, les grands gagnants de ces élections sont des partis traditionnellement présents sur la scène politique nationale, qui ont obtenu une légitimité électorale grâce à leur action politique et leurs programmes, a souligné M. Chiat, notant que ces résultats «positifs» sont bénéfiques pour la consolidation des acquis du Maroc et la poursuite de ses grands chantiers.
D’autre part, M. Chiat a relevé les défis que doit relever le chef du gouvernement désigné, à commencer par la formation du gouvernement, un objectif qui ne doit pas être difficile à atteindre vu la configuration politique issue des législatives, mais qui reste une étape primordiale à ce stade.
Parmi les autres défis, l’académicien cite la nécessité de mener une politique de communication efficace avec les citoyens qui ont besoin de bien appréhender le contexte de la formation du nouveau gouvernement, avant de s’atteler sur la mise en œuvre des chantiers économiques et sociaux, dans une approche qui permet au citoyen de constater de manière palpable les effets de ces réalisations sur son quotidien.
Dans l’ensemble, les élections du 8 septembre et leurs résultats traduisent la volonté des Marocains de consacrer la place du Royaume en tant que puissance régionale et continentale, a-t-il conclu.