Dans une déclaration à la chaîne d'information marocaine M24, ce militant chilien des droits de l'Homme a estimé que " la décision du Parlement européen n'est pas seulement une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Maroc, mais contredit la réalité qui prévaut dans le Royaume, notamment en matière de respect de la liberté de la presse et des droits de l'homme, qui sont inscrits dans la Constitution marocaine" depuis 2011.
Moraga, qui est également expert en relations internationales, a ajouté que la résolution du Parlement européen répondait à des orientations idéologiques de la part de ceux qui s'accrochent aux approches de deux poids deux mesures, se demandant comment le Parlement européen peut-il condamner le Maroc, un pays qui garantit dans sa Constitution l'exercice des libertés individuelles, la liberté d'expression et le pluralisme politique, alors qu’il ferme les yeux sur les violations des droits de l'homme en Europe même.
Selon Moraga, ce type de décision imprégnée d'idéologies dépouille cette institution législative de son autorité politique et morale.
L'expert chilien a en outre souligné que les expériences du Maroc dans le domaine des droits de l'homme et les progrès qu'il a accomplis en vue d'établir un État de droit et de justice sont un modèle pour de nombreux pays du monde, en particulier en Amérique latine, soulignant la bonne image dont jouit le Royaume au niveau international.