×
MAPNEWS Télécharger l'application sur Google Play
 
MAPNEWS Télécharger l'application sur App Store
 
Aller au contenu principal
Accueil
  • Français
  • English
  • Español
  • العربية
  • ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ
Je m'abonne Connexion
  •  
  •  

    Formulaire de recherche

  • ACTIVITÉS ROYALES

    Activités Royales

    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L'assiste, a adressé un message aux pèlerins marocains devant se rendre aux Lieux S ...
    Lire la suite
    Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, mardi à la ville de Tamesna, à l'inauguration de la Cité des Métiers et des Comp ...
    Lire la suite
    EN LIRE PLUS

    Discours et messages de SM le Roi

    • SM le Roi adresse un message aux participants à la 1ère édition de la Journée nationale de l'industrie (Texte intégral)
      29 mars 2023
      Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé, un message aux participants à la première édition de "la Journée nationale de l’industrie", qui a ouvert ses travaux mercredi à Casablanca. ...
    06 novembre 2022
    SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche verte (Texte intégral)
    14 octobre 2022
    SM le Roi adresse un discours au Parlement à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature
    EN LIRE PLUS

    Médiathèque royale

  • DISCOURS ET MESSAGES DE SM LE ROI
  • ACTIVITÉS PRINCIÉRES
  • ACTUALITÉS
    • Politique
    • Culture
    • Social
    • Economie
    • Sport
    • Monde
    • Général
    • Régional
  • ACTUALITÉS

    Politique

    Le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, a annoncé, mardi à Rome, en sa qualité de président de l' ...
    Toutes les actualités politiques

    Sport

    La 22è édition du Trophée Hassan II de Tbourida, Championnat du Maroc des Arts Équestres Traditionnels, organisé par la ...
    Toutes les actualités du sport

    Culture

    Les stands proposant des livres en anglais, dédiés, entre autres, à des questions de jeunesse ou au développement person ...
    Toutes les actualités culturelles

    Monde

    Par Idriss Tekki. Dans sa pratique “jupitérienne” du pouvoir, le président Emmanuel Macron s’attire les foudres d’une g ...
    Toutes les actualités du monde

    Général

    Le service préfectoral de la police judiciaire de la ville de Kénitra a ouvert, samedi, une enquête judiciaire sous la ...
    Toutes les actualités générales

    Social

    Plus de 500.000 candidats passent l'examen national du Baccalauréat au titre de la session normale de juin qui a dé ...
    Toutes les actualités sociales

    Economie

    Le Maroc est aujourd’hui considéré comme une plateforme de croissance en Afrique pour des milliers d’entreprises interna ...
    Toutes les actualités économiques

    Régional

    La Première Dame des États-Unis d'Amérique, Mme Jill Biden, a quitté, lundi Marrakech, au terme d'une visite d ...
    Toutes les actualités régionales
  • DOSSIERS
  • MAP MEDIA
    •  MAP PHOTO
    • ​ MAP  INFOGRAPHIE
    • ​ MAP TV
    • ​ MAP AUDIO
  • MAROC
    • Le Roi
    • La Constitution
    • Le Parlement
    • Le Gouvernement
  • MAP
  •  
Je m'abonneConnexion

Formulaire de recherche

ACTUALITÉS
  • Social : Baccalauréat 2023 : plus de 500.000 candidats aux épreuves
    /fr/actualites/social/baccalaur%C3%A9at-2023-plus-de-500000-candidats-aux-%C3%A9preuves

    Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une visite au lycée qualifiant Ibn Al-Roumi à Moulay-Bousselham, dans la province de Kénitra, M. Benmoussa a souligné que toutes les conditions ont été réunies pour le bon déroulement de cette échéance nationale, y compris l'aménagement de 25.000 salles d'examen et la mobilisation de 50.000 surveillants.

    Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance des mesures prises par son département pour assurer une égalité des chances entre les candidats, réduire leur stress, lutter contre les cas de tricherie, garantir un déroulement normal des examens et annoncer les résultats dans les temps impartis.

    Le ministre n'a pas manqué de saluer le travail de toutes les parties prenantes, y compris les cadres pédagogiques, les autorités locales et les services de sûreté, faisant observer que le Baccalauréat constitue un tournant décisif aussi bien pour les futurs bacheliers que pour leurs familles qui portent, eux aussi, le poids de la pression psychologique.

    Dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, un total de 80.840 candidats sont censés passer les épreuves du Baccalauréat (juin 2023), répartis entre l'enseignement public (47.625 candidats), l'enseignement privé (8.475 candidats) et le baccalauréat libre (24.740 candidats). L'Académie régionale d'éducation et de formation a, à cet effet, mobilisé plus de 20.000 cadres et intervenants pour gérer les opérations liées à cette échéance nationale, dont 6.005 enseignants chargés de l'opération de correction dans 41 centres répartis sur les sept directions de la région.

    Au niveau de la direction provinciale de Kénitra comme dans toutes les autres directions de la région, tous les dispositifs ont été mis en place pour assurer la réussite de cette échéance, en l’occurrence la lutte contre les cas de tricherie, a affirmé le directeur provincial de l’Éducation, Aziz Belahcen.

    Le ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports avait annoncé l'introduction, à compter de la session de juin 2023, d'une nouvelle technologie numérique pour produire et gérer les certificats du baccalauréat et les relevés de notes des bacheliers, une opération visant notamment à renforcer la protection du diplôme et des bulletins de notes contre toute falsification, tout en réduisant les délais entre l'annonce des résultats des examens et la remise des diplômes.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 17:10  
  • Culture : SIEL 2023 : les livres en anglais ont le vent en poupe
    /fr/actualites/culture/siel-2023-les-livres-en-anglais-ont-le-vent-en-poupe

    Interrogés par la MAP au sujet de cet engouement, les distributeurs de livres en anglais et les libraires ont expliqué ce phénomène par différents facteurs culturels et sociaux.

    Selon eux, les jeunes lecteurs marocains, de plus en plus influencés par la culture anglophone et les goûts des influenceurs littéraires, se ruent sur les best-sellers américains et anglais.

    Concernant les genres qui ont plus de succès auprès des lecteurs, les acteurs interviewés s'accordent à dire que les Marocains lisent toutes sortes de livres, dont ceux consacrés à la jeunesse, à la fiction, au développement personnel, à la psychologie et à l'économie.

    Avec des prix plus ou moins abordables et plusieurs promotions lancées en cours d’année et à l’occasion du SIEL, les distributeurs et les libraires tentent d’encourager les Marocains à lire les livres en anglais, avec le soutien des éditeurs qui cherchent à renforcer leur positionnement sur un marché dominé, depuis longtemps, par la littérature arabe et française.

    Comprenant que ce switch vers l’anglais est une "tendance de fond", plusieurs acteurs ont fait le choix du digital pour être au plus près de leurs cibles, facilitant ainsi l’accès à la littérature.

    Avec un large éventail de genres proposés et une offre beaucoup plus diversifiée que les livres en français, les lecteurs marocains se disent ravis de pouvoir se procurer des publications en anglais sans se ruiner.

    Remarquant que le nombre de librairies proposant des livres en anglais s’est multiplié au cours des dernières années, les lecteurs estiment que cette tendance va continuer, compte tenu de l’importance que donne la jeunesse à cette littérature, ainsi qu’aux transformations favorisées sur le plan institutionnel.

    Organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra et le Conseil de la région, le SIEL-2023, qui se poursuit jusqu’au 11 juin, est marqué par la participation de 661 écrivains, intellectuels et poètes marocains et étrangers qui illuminent avec leurs contributions intellectuelles le ciel de ce Salon international de renom.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 17:05  
  • Culture : Le Maroc engagé à soutenir les initiatives de protection du patrimoine culturel dans les zones de conflits armés (M. Bensaid)
    /fr/actualites/culture/le-maroc-engag%C3%A9-%C3%A0-soutenir-les-initiatives-de-protection-du-patrimoine-culturel

    Intervenant lors d'un colloque international organisé par la Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH), sous le thème de la protection des biens culturels en droit international humanitaire, M. Bensaid a affirmé l'engagement du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et ses conséquences, notamment au niveau culturel, notant que le Royaume met son expertise en termes de restauration, de conservation et de promotion, à la disposition des pays victimes de terrorisme et des catastrophes naturelles.

    Il a également souligné que le Maroc, qui a choisi la voie du multilatéralisme, continuera à investir dans la préservation du patrimoine mondial, rappelant, dans ce sens, les efforts du Royaume en matière de protection des biens culturels, dont l'adhésion à la Convention de La Haye et à son premier protocole en 1968, puis la ratification du deuxième protocole additionnel en 2013.

    En matière de lutte contre le trafic illicite des biens culturels, M. Bensaid a indiqué que le Maroc collabore sur ce sujet avec ses partenaires internationaux, dans le cadre de l'activation de la Convention de l'UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturel.

    À cet égard, il a évoqué la récupération d'un artefact datant de 56 millions d'années en 2022, qui a été exporté de manière illicite aux États-Unis d'Amérique, notant que le Royaume, soucieux de préserver son patrimoine national, a récupéré, en 2021, quelque 25.000 pièces archéologiques, patrimoniales et géologiques.

    Le Royaume a également ratifié la Convention de l'UNESCO de 1972 pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, "un des cadres juridiques les plus importants, réglementant la coopération internationale en la matière", a-t-il ajouté.

    Ce colloque international, a souligné le ministre, contribuera à promouvoir l'échange d'expertises et d'expériences et permettra de dégager des recommandations, à même de consolider la présence du Maroc sur la scène internationale en matière de préservation du patrimoine culturel et faire du Royaume un pionner dans ce domaine sur le plan continental.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 16:00  
  • Politique : APM : La migration et la transition énergétique au cœur de l'agenda de M. Mayara
    /fr/actualites/politique/apm-la-migration-et-la-transition-%C3%A9nerg%C3%A9tique-au-c%C5%93ur-de-lagenda-de-m-mayara

    A l’occasion de la 49ème réunion du Bureau de l’APM, M. Mayara a présenté les thèmes clés sur lesquels se penchera son travail pendant son mandat à la tête de l’organisation méditerranéenne.

    Il s’agit notamment de la question migratoire, a affirmé le responsable marocain, soulignant que la région méditerranéenne est particulièrement préoccupée par les flux migratoires irréguliers. "Il est de notre devoir de traiter cette question avec un sens humain élevé, de solidarité et de responsabilité", a-t-il plaidé, indiquant, par ailleurs, que la transition énergétique, constitue, en outre, un axe majeur de son plan d’action, qui vise, à ce niveau, la promotion de l’élimination progressive du carbone.

    Selon M. Mayara, l’intégration économique demeure aussi un fondement essentiel de la prospérité et de la stabilité de la région. Il a rappelé, dans ce sens, l’organisation par la Chambre des conseillers du "Forum parlementaire euro-méditerranéen et du Golfe" en décembre dernier à Marrakech.

    Dans la même veine, "nous réaffirmons la continuité et la pérennité de ces efforts à travers l’organisation de la deuxième édition, dont les travaux se concentreront sur la transition énergétique, en mettant l’accent sur la technologie nécessaire pour soutenir ce processus, ainsi que sur le rôle crucial de l’investissement", a-t-il dit.

    Dans le cadre de son mandat, le président de l’institution a également exhorté les membres de l’APM à renforcer davantage la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, notamment à travers le suivi de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et l’implication des pays de la région dans des activités conjointes, en vue de partager les expériences dans ce domaine, exprimant son souhait d’intégrer le Tchad, le Mali et le Niger.

    En marge de sa visite à la République du Panama pour participer aux travaux de la 37e session ordinaire du Parlement latino-américain, Parlatino, M. Mayara avait également proposé de signer un protocole d’entente qui favoriserait la convergence et unifierait les visions sur de nombreuses questions.

    Outre les membres de l’APM, le Secrétaire général de l’organisation, Sergio Piazzi, et l’ambassadeur du Royaume en Italie, Youssef Balla, la réunion a été marquée par la présence du président du Conseil consultatif de l’Arabie saoudite, Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Ibrahim Al-Sheikh, et de la vice-présidente du conseil consultatif du Bahrain, Jihad Al-Fadil.

    La participation des pays du Golfe exprime concrètement la volonté de l’APM au fil des ans de construire des ponts entre la région euro-méditerranéenne et le Golfe, afin de promouvoir le dialogue continu et constructif nécessaire pour relever les défis communs et promouvoir la paix et la stabilité, a-t-il estimé.

    Sur un autre registre, le responsable a salué la signature récemment d’un accord de coopération entre le parlement méditerranéen et le Centre de médecine des catastrophes du Conseil de l’Europe, soulignant que cette initiative constitue un acquis pour toute la région qui permettra de répondre plus efficacement aux catastrophes naturelles et humanitaires.

    Il s’est également félicité de la dynamique du Centre d’études internationales de l’APM, qui accueille des jeunes chercheurs de la région méditerranéenne et d’ailleurs, insistant sur la nécessité d'assurer un avenir prospère aux générations futures, à travers le respect mutuel et la coopération.

    Les défis sont nombreux, mais grâce au dialogue et à la coopération nous pourrons les relever, a affirmé M. Mayara, relevant le rôle important de la diplomatie parlementaire, qui permettra de construire un avenir prometteur pour la Méditerranée et son voisinage.

    A cette occasion, les participants ont observé une minute de silence en hommage à l'ancien président de la Chambre des représentants et dirigeant de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), feu Abdelouahed Radi, louant ses qualités humaines et son engagement politique.

    Dans le cadre de sa visite de travail en Italie, M. Mayara s'est entretenu avec nombre de responsables parlementaires et gouvernementaux saint-marinais dans le but de renforcer la coopération bilatérale et collaborer de près au niveau de l'APM pour une action commune en faveur de la Méditerranée.

    M. Mayara a été élu à l’unanimité nouveau président de cette organisation parlementaire internationale pour la période 2023-2024 à l'issue de sa 17ème session plénière qui a eu lieu récemment au parlement marocain.

    L’APM est une organisation internationale créée en 2005 par les parlements nationaux des pays de la région Euro-méditerranéenne. Elle est le successeur légal de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée (CSCM), lancée au début des années 90.

    L'APM réalise l'essentiel de son travail au sein de trois Commissions permanentes. Elle se réunit chaque année en Session plénière. Elle peut également créer des groupes de travail, des comités ad hoc ou des groupes de travail spéciaux pour traiter un sujet particulier (la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la confiance, le soutien à la paix, les migrations massives, le libre-échange et les investissements, l'intégration économique, le changement climatique, l'énergie, les droits de l'homme, le dialogue des civilisations, les questions de genre...).

    Mardi, 6 juin, 2023 - 15:20  
  • Politique : Le président de la Commission des relations extérieures à l'Assemblée nationale hongroise salue le plan d’autonomie proposé par le Maroc
    /fr/actualites/politique/le-pr%C3%A9sident-de-la-commission-des-relations-ext%C3%A9rieures-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale

    Dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, M. Németh a mis en avant "le plan d’autonomie proposé par le Maroc, qui va contribuer à la stabilisation de la Méditerranée et résoudre le conflit au Sahara".

    Il a dans ce sens salué le soutien apporté par les Etats-Unis à ce plan d’autonomie.

    S’agissant de la coopération entre Rabat et Budapest, M. Németh a fait observer que la relation d’amitié qui lie les deux pays se développe à travers deux canaux, les ministères des affaires étrangères, d'une part, et les parlements, de l'autre, soulignant que la diplomatie parlementaire et la coopération entre les institutions législatives marocaines et hongroises sont "fructueuses".

    Et d’ajouter que dans le cadre de cette coopération, la Hongrie a augmenté le nombre de bourses octroyées aux étudiants marocains à 165 par an.

    Il s’est également félicité de cette coopération académique qu'il a qualifiée de "fructueuse", exprimant son souhait d’approfondir la coopération économique, sociale et culturelle entre Rabat et Budapest.

    M. Németh, en visite de travail au Maroc, aura également des entretiens à la Chambre des représentants ainsi qu’à la Chambre des conseillers.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 14:21  
  • Economie : Le Maroc, une plateforme de croissance en Afrique pour des milliers d’entreprises internationales (président CGEM)
    /fr/actualites/economie/le-maroc-une-plateforme-de-croissance-en-afrique-pour-des-milliers-d%E2%80%99entreprises

    Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) a atteint 2 milliards d’euros en 2022, en hausse de 8,3% par rapport à 2021, a fait savoir M. Alj qui intervenait lors d’une session dédiée à l’investissement au Maroc initiée dans le cadre des activités du sommet de l’Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan les 5 et 6 juin.

    Une bonne partie de ces investissements ont permis de renforcer voire de créer des écosystèmes dans des secteurs comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables ou encore les nouvelles technologies, a-t-il souligné.

    Selon lui, les acquis du Maroc en tant que destination d’investissement et les avancées majeures réalisées par le Royaume, notamment sur le plan macro-économique, en termes de climat des affaires, d’infrastructures et d’ouverture sur d’autres marchés, ne sont plus à démontrer.

    «Notre ambition, en tant que secteur privé marocain, est aussi de créer des écosystèmes et chaines de valeur africaines complémentaires avec nos partenaires du continent pour répondre aux défis alimentaire, logistique et climatique et renforcer l’intégration économique continentale, notamment à la lumière de la mise en œuvre de la Zlecaf», a-t-il enchaîné.

    Mettant l’accent sur le projet Royal de la Charte d’Investissement, M. Alj a détaillé que cette nouvelle Charte apporte des incentives exceptionnels aux porteurs de projets pouvant aller jusqu’à 30% du CAPEX et ce dans l’objectif de renverser la vapeur pour avoir 1/3 des investissements de l’Etat et les 2/3 émanant du privé.

    «C’est là une prise de conscience et un vrai changement de mindset», s’est-il réjoui, mettant en avant la place grandissante qu’occupent aujourd’hui l’innovation et la R&D dans l'économie marocaine.

    Il a par ailleurs souligné que le Maroc, en tant que leader dans les énergies renouvelables, se dirige actuellement vers une décarbonation de son économie, surtout que son potentiel et ses ressources en énergies vertes le lui permettent, mais aussi avec l’ouverture prochaine sur la moyenne tension.

    Les entreprises sont pleinement conscientes de la nécessité de la transition verte et se sont engagées dans ce processus, qui constitue une belle opportunité pour booster leur compétitivité et leur présence sur les marchés internationaux, européens notamment, a-t-il assuré.

    Il a aussi précisé que le Royaume dispose de plusieurs zones industrielles, connectées aux plateformes logistiques et aux bassins d’emplois, où des écosystèmes productifs intégrés sont installés, alors que d’autres sont en cours de mise en place.

    Un autre sujet majeur est bien le capital humain, a encore ajouté M. Alj qui a affirmé que la qualité et la compétitivité des ressources humaines marocaines ne sont plus à démontrer.

    Il a noté dans ce sens que pour accélérer la croissance des secteurs et garantir une adéquation entre l’offre et la demande en matière de formation, le Maroc dispose d’instituts de formation à gestion délégué pilotés par les professionnels des secteurs eux-mêmes.

    L’Africa CEO Forum, ce grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique, a réuni cette année plus de 1800 chefs d'entreprise et décideurs publics africains et internationaux autour du thème «Réussir malgré les crises – De 300 à 3000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains».

    Mardi, 6 juin, 2023 - 14:17  
  • Monde : La pratique “jupitérienne” du pouvoir du Président Macron décriée partout en France (PAPIER D'ANGLE)
    /fr/actualites/monde/la-pratique-%E2%80%9Cjupit%C3%A9rienne%E2%80%9D-du-pouvoir-du-pr%C3%A9sident-macron-d%C3%A9cri%C3%A9e-partout-en-france

    Derrière son obstination à faire passer sa très controversée réforme des retraites, sans un vrai dialogue avec les partenaires sociaux ou au sein du parlement, en passant outre les revendications des représentants syndicaux et des élus et en demeurant indifférent aux clameurs de la rue, les observateurs voient un président "qui ne veut rien lâcher", et qui cherche "à imposer plutôt que dialoguer", quoique qu’il en coûte, pour reprendre sa phrase fétiche lors de ses différents discours pendant la pandémie du Covid-19.

    En voulant imposer sa réforme portant à 64 ans l’âge de départ à la retraite et en faisant la sourde oreille aux revendications des syndicats, des oppositions et d’une large majorité des Français, farouchement opposés à ce texte et qui sont descendus massivement dans la rue, notamment ce mardi qui marque la 14ème journée de grève et de manifestation contre cette réforme depuis janvier dernier, Emmanuel Macron a plongé le pays dans plusieurs mois d’incertitudes, qui ont valu à la France une dégradation d’un cran de sa note par l’agence Fitch et des critiques qui ont fusé de toutes parts.

    Avec son "goût immodéré pour la conflictualité", selon certains commentateurs politiques, le chef de l’Etat est désormais perçu par ses concitoyens comme un "autocrate froid enfermé dans ses certitudes et au tempérament impétueux, voire incontrôlable".

    C’est ce que révélait d’ailleurs un sondage de l’institut Viavoice pour le journal Libération datant d’avril dernier. D’après cette enquête d’opinion, 61% des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron est aujourd’hui "plus autoritaire" que lors de son premier mandat.

    Sa pratique du pouvoir est perçue comme solitaire par 53% des sondés et irrespectueuse des oppositions politiques pour 69% d’entre eux, alors que 55% des électeurs interrogés pensent que les libertés ont régressé depuis son entrée en fonction.

    Cette évolution s’inscrit dans un contexte politique très tendu où les signes de raidissement et de radicalisation se multiplient avec un recul des libertés publiques, des attaques notamment contre la Ligue des droits de l’homme ou encore la crispation du climat socio-économique dans un pays fortement touché par une inflation galopante qui ne cesse d’éroder le pouvoir d’achat de larges pans de la société et une dette publique qui atteint des records.

    A en croire les observateurs, le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron, qu’il a entamé privé de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, est clairement marqué par "le désordre et une dérive absolutiste et autoritaire du pouvoir, au détriment des valeurs démocratiques et sociales de la Vème République".

    En témoigne en ce sens, tout particulièrement, le déni des institutions, à leur tête l’Assemblée nationale, où l’exécutif a dû dégainer plus d’une dizaine de fois le fameux article 49.3 de la Constitution pour faire passer, sans le vote des représentants du peuple, des textes décisifs pour la vie politique du pays, à leur tête la très décriée réforme de retraites.

    Une situation qui n’a pas échappé aux politiques, intellectuels, défenseurs des droits et des libertés et aux médias, aussi bien en France comme ailleurs, à leur tête la Ligue des droits de l'homme (LDH) qui dénonçait, début mai, un "tournant autoritaire" et un "mépris" de la démocratie parlementaire et sociale en France, qui s’étend désormais aux droits fondamentaux.

    La défense des libertés est devenue le "sujet le plus brûlant de la période" en France, alors que la liberté de manifester est mise en cause par le durcissement des instructions données aux forces de police et de gendarmerie, y compris à l’égard de citoyennes et citoyens non violents, ce qui se traduit par des blessures graves, des mutilations et par une instrumentalisation toxique des forces de police, écrivaient Patrick Baudouin, président de la LDH et ses présidents et présidente d’honneur, dans une tribune collective publiée dans le quotidien Le Monde.

    Quelques jours auparavant, le Conseil des droits de l'homme avait rappelé la France à l’ordre concernant la situation des droits de l'homme dans le pays, pointant notamment des attaques contre les migrants, le profilage racial, des violences policières et un usage excessif de la force par les autorités lors des manifestations.

    Les signataires de la tribune dénonçait également le passage en force d’un pouvoir privé de majorité parlementaire, désavoué par une large majorité de citoyennes et citoyens, et contesté par la totalité des organisations syndicales de ce pays, qui vient, selon eux, de mettre en lumière un blocage sans précédent de l’agenda politique du président et une crise démocratique profonde, touchant à la fois le fonctionnement réel des institutions de la République, le dialogue social, la confiance des citoyens en celles et ceux qui ont le devoir de les représenter et de les respecter.

    Un constat peu reluisant qui n’a pas échappé à l’anthropologue et historien reconnu, Emmanuel Todd pour qui “toute la présidence d’Emmanuel Macron est associée au désordre”.

    “Il m’arrive de penser que Macron survit par le désordre”, soulignait l’historien dans un entretien à une chaîne de télévision française.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 13:48  
  • Economie : Société générale Maroc : lancement du 1er appel à projets du "SG Social Impact Fund"
    /fr/actualites/economie/soci%C3%A9t%C3%A9-g%C3%A9n%C3%A9rale-maroc-lancement-du-1er-appel-%C3%A0-projets-du-sg-social-impact-fund

    Cet appel à projets des associations porteuses de projets favorisant l’insertion socioprofessionnelle et l’autonomisation des jeunes, reflète l’expression innovante de l’engagement citoyen de Société Générale Maroc, ainsi que de ses ambitions en faveur d’une finance toujours plus responsable.

    "Nous recherchons des projets développant des programmes de formations professionnelles, de développement des soft skills pour améliorer l’employabilité des jeunes encore les aider à lancer des activités génératrices de revenus", a indiqué Latifa el Amrani, directrice de la Fondation Société Générale Maroc pour la Solidarité et la Culture.

    Afin d’être éligible à cet appel à projet, l’association doit être de droit marocain, disposant au minimum de deux années d’existence comptable et doit être à jour dans sa gouvernance, a précisé Mme El Amrani.

    De son côté, Karim El Hnot, directeur général de Sogecapital Gestion a fait savoir que l’idée du fonds est d’offrir aux investisseurs un cadre leur permettant de garder leurs capitaux, tout en distribuant les dividendes, lesquels serviront à financer des projets qui seront choisis par un groupe de personnes indépendantes de la banque "board", en fonction de l’impact qu’ils auront sur les populations défavorisées.

    La sélection de projets sera établie en toute indépendance par le "Social Impact Board", qui s’appuiera sur l’expertise de la Fondation Société Générale Maroc dans l’étude des candidatures, la distribution des subventions étant prévue pour le 25 octobre de l’année en cours.

    Les projets seront sélectionnés en vertu de leur pertinence et de leur qualité, avec une attention particulière accordée aux projets qui proposent des solutions novatrices et susceptibles de maximiser l’impact et la pérennité d’initiatives solidaires.

    En outre, ces projets devront avoir comme objectif, le développement des compétences des jeunes (formations professionnelles et soft skills), le renforcement de leur employabilité, ainsi que la capacité à créer leur propre entreprise.

    Premier fonds commun de placement ouvert (OPCVM) au Maroc à vocation sociale et solidaire, le "SG Social Impact Fund" possède la particularité, de reverser intégralement ses dividendes au bénéfice d’associations porteuses d’initiatives solidaires.

    L'objectif du fonds est de permettre aux porteurs de parts de subventionner sous forme de dons des organismes à but non lucratif à vocation sociale et solidaire afin de les soutenir dans la réalisation de leurs projets.

    A fin avril de l’année en cours, le fonds comptait 10 porteurs de parts, son actif net s’élevait à 69,3 millions de dirhams (MDH) avec une performance espérée de 3% pour l’année 2023.

    Composé de titres obligataires peu sensibles aux variations de taux, le "SG Social Impact Fund" protège les capitaux placés par les investisseurs (institutionnels, entreprises ou personnes physiques), et donne du sens à leur investissement, en concrétisant des projets à forte portée sociétale.

    Le Social Impact Fund s’avère également un puissant vecteur pour des entreprises soucieuses de dynamiser leur démarche RSE, en apportant leur contribution à l’action de la société civile.

    En plaçant l’innovation financière au service de l’action citoyenne, Société Générale Maroc réitère son engagement ferme et indéfectible en faveur des causes nationales et de l’épanouissement socio-économique de l’ensemble de la société.

    En effet, le "SG Social Impact Fund" incarne les ambitions de la banque et encourage l’émergence d’un environnement propice au développement de ce nouvel écosystème.

    Créé en 2021 par Société Générale Maroc, le "SG Social Impact Fund" est un fonds commun de placement, de catégorie monétaire, qui distribue son résultat en partie ou en totalité sous forme de dividendes.

    Ces dividendes sont intégralement redistribués à des structures associatives œuvrant au profit de populations défavorisées ou en situation précaire.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 13:25  
  • Economie : ONU-Habitat: le Maroc expose à Nairobi son expérience en matière de logement social
    /fr/actualites/economie/onu-habitat-le-maroc-expose-%C3%A0-nairobi-son-exp%C3%A9rience-en-mati%C3%A8re-de-logement

    Un side-event a été organisé dans ce sens par le ministère de l'Aménagement du Territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, durant lequel les clés de la réussite de la politique marocaine en matière de logement social ont été présentées, avec un accent particulier sur le rôle du secteur privé et du partenariat public-privé (PPP).

    L’intervention de l’Etat Marocain pour l’accès au logement a évolué progressivement tout en s’adaptant aux contextes spécifiques de chaque période, passant de la politique d’attribution de lots équipés, en puisant dans le foncier de l’Etat, à la construction massive de logements sociaux initiés par des établissements étatiques, a fait savoir Mme Hind Benzha, directrice de la Promotion immobilière au sein du ministère.

    Toutefois, la politique nationale en la matière a connu sa vraie transition à partir des années 2010, où le relai a été donné au secteur privé pour participer à la construction de logements sociaux dans le cadre de PPP, a souligné Mme Benzha, indiquant que les acteurs du secteur privé se sont fortement impliqués dans le processus en produisant des logements sociaux sur leur propre terrain avec leurs propres moyens.

    En contrepartie l’Etat concède toutes les exonérations fiscales et les facilités administratives pour réussir ce challenge, a-t-elle fait remarquer, expliquant que ce système a été accompagné par la multiplication des efforts de l’Etat pour la lutte contre toutes les formes d’habitat insalubre.

    Grâce à ces incitations visant à impliquer le secteur privé, le Maroc a pu construire près de 600.000 unités en 10 années et, ainsi, réduire le déficit de logement de plus de 70% depuis 2002, année durant laquelle le déficit avait atteint 1,2 millions d'unités.

    Sur le plan foncier elle a cité la mobilisation de plus de 8.800 ha et la création de villes nouvelles, ainsi que de nouveaux pôles urbains, ajoutant que des efforts ont été déployés sur le plan financier avec la création d'un Fonds hypothécaire visant à garantir les crédits des bénéficiaires.

    La problématique de logement a été traitée par le Maroc selon une double approche résorption/prévention, a-t-elle souligné.

    Les différentes interventions de l'Etat pour renforcer l'accès au logement ont permis d'améliorer les conditions de vie d'environ 2 millions de personnes vivant dans l'habitat insalubre, s'est-elle félicitée, ajoutant qu'elles ont permis l'amélioration de l’accès aux services de base, à la sécurité et à la mobilité dans plus de 760 quartiers et 696 centres ruraux, en plus de l'amélioration de l’attractivité de plus de 96 villes.

    Par ailleurs, Mme Benzha a souligné que le monde fait actuellement face à de nouveaux défis, tels que les crises climatiques, pandémiques et économiques, notant qu'une réadaptation de l'approche s'impose face à ces nouvelles données.

    Dans ce sens, le Maroc a lancé un dialogue national de l’urbanisme et de l’habitat, qui a donné la parole à l’ensemble des concernés et des parties prenantes, a-t-elle fait savoir, relevant que ce dialogue a permis de tracer une nouvelle feuille de route commune et consensuelle, avec pour objectif d'assurer un logement décent pour tous.

    La nouvelle vision du secteur tend vers un modèle de cadre de vie intégré, a-t-elle indiqué, expliquant que la nouvelle logique est orientée davantage vers l'aide financière directe ciblée au profit des ménages éligibles.

    A cet égard, elle a souligné que les évolutions démographiques et sociales font émerger de nouveaux besoins, ce qui nécessite d'élargir l'aide à de nouvelles tranches sociales, notamment la classe moyenne fragilisée par l'inflation et les effets des crises.

    Il s'agit également de la consolidation du rôle des territoires et du rôle d’animation de l’Etat, par le biais de plans régionaux de l'habitat, ainsi que le décloisonnement des programmes en assurant une adaptation au contexte économique et social par le renforcement des capacités des ménages.

    Présidé par le Secrétaire général du Département de l’Habitat et de la politique de la ville, Youssef Hosni, le side-event a été marqué par la présence et la participation de plusieurs responsables et de parties prenantes, dont notamment le Directeur exécutif adjoint d'ONU-Habitat M. Michal Mlynar.

    Tenue sous le thème "Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les ODD en temps de crise mondiale", cette 2ème session de l'Assemblée d'ONU-Habitat réunit près de 5.000 participants, dont plus de 30 ministres, en plus de hauts responsables et experts mondiaux, pour débattre des politiques urbaines mondiales et promouvoir un multilatéralisme inclusif et transformateur.

    Le programme de cinq jours comprend un dialogue de haut niveau des chefs d'État, des débats thématiques et des dialogues axés sur l'accès universel à un logement abordable, l'action climatique urbaine, la récupération des crises urbaines, la localisation des ODD, la prospérité et les finances locales.

    Plus de 30 événements parallèles présenteront des approches innovantes et des actions transformatrices liées au domaine de l'habitat, tandis qu'un espace exposition permet à plus de 50 exposants de présenter les meilleurs pratiques dans le domaine de l'habitat et la durabilité, des projets urbains et des solutions de pointe pour relever les défis du logement, des transports, de l'énergie et du changement climatique.

    Le Maroc est représenté à cet événement par une délégation importante conduite par M. Youssef Hosni et composée notamment du Secrétaire général du Conseil national de l’Habitat Mohamed Hardouza, de la directrice de l'Urbanisme Badria Benjelloun, de la directrice de la Promotion immobilière Hind Benzha et de la directrice de la Communication de la Coopération et des Systèmes d'information Badiaa Gueroui.

    La délégation marocaine comprend également la cheffe de service au sein du Département de l'Habitat Amal Lamssitef, le directeur de l’Agence urbaine d’Agadir Amine Belkacemi, ainsi que le chef de la division du Système des Nations Unies pour le développement au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger Anas Alami Hamedane.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 13:14  
  • Politique : SM le Roi a placé l’intégration de l’Afrique au cœur de Sa vision (M. Jazouli)
    /fr/actualites/politique/sm-le-roi-plac%C3%A9-l%E2%80%99int%C3%A9gration-de-l%E2%80%99afrique-au-c%C5%93ur-de-sa-vision-m-jazouli

    Pour que l’idéal d’une Afrique prospère devienne une réalité, les pays du continent doivent travailler main dans la main, a indiqué M. Jazouli, notant que ces valeurs d’unité et de solidarité sont incarnées par SM le Roi qui a placé l’intégration de l’Afrique au cœur de Sa vision.

    Le ministre s’exprimait lors d’une session dédiée à l’investissement au Maroc organisée dans le cadre des activités du sommet de l’Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan les 5 et 6 juin.

    Mettant l’accent sur les 50 visites royales effectuées dans plus de 30 pays africains, M. Jazouli a rappelé que depuis que SM le Roi Mohammed VI a accédé au trône, plus de 1000 accords de coopération ont été signés.

    «Grâce à eux, nos relations économiques se sont considérablement renforcées (…) et, aujourd’hui, nous ne ménageons aucun effort pour approfondir notre coopération pour que le Royaume joue un rôle encore plus grand pour le développement du continent», a-t-dit.

    Le ministre a poursuivi que sous l’impulsion du Souverain, le Royaume s’est imposé comme un véritable modèle de puissance régionale, faisant remarquer dans ce sens que le Maroc a bâti une économie moderne et largement diversifiée, et les secteurs traditionnels, comme le tourisme, le textile ou l’agroalimentaire, gagnent tous les jours en compétitivité.

    Il a aussi souligné que le Maroc a édifié, en un temps record, des industries particulièrement performantes, de même que ses infrastructures sont aux meilleurs standards internationaux, relevant qu’aujourd’hui le Maroc aborde une phase nouvelle de son développement.

    Cette nouvelle phase portée par des réformes ambitieuses et audacieuses envisage une expansion considérable du secteur privé, a-t-il expliqué, poursuivant que pour soutenir cette transition, le Maroc s’est récemment doté d’une nouvelle Charte de l’Investissement, qui octroie des avantages sans précédent dans l’histoire économique du Royaume.

    Revenant sur la thématique de l’Africa CEO Forum, à savoir "Réussir malgré les crises – De 300 à 3000: Comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains ?", le ministre a assuré que l’Afrique peut compter sur les champions marocains, arguant que les grandes entreprises affichent d’excellentes performances, et celles-ci sont particulièrement présentes sur tout le continent.

    Selon M. Jazouli, l’Afrique dispose des atouts nécessaires pour transformer les défis qui se présentent, en opportunités.

    Lors de cette session dédiée au Maroc, M. Ali Seddiki, Directeur général de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) a fait une présentation détaillée dans laquelle il a mis en avant les nombreux atouts du Maroc en matière d’investissement, les avantages offerts par la nouvelle Charte de l’Investissement et les opportunités d’investissement.

    Mardi, 6 juin, 2023 - 13:02  
Mardi 06 juin 2023 | 17:13

Formulaire de recherche

  1. Accueil
  2. Discours et messages de SM le Roi

SM le Roi adresse un message aux participants à la 1ère édition de la Journée nationale de l'industrie (Texte intégral)

29 mars 2023 Version Imprimable
Casablanca - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé, un message aux participants à la première édition de "la Journée nationale de l’industrie", qui a ouvert ses travaux mercredi à Casablanca.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.

 

"Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.


 Mesdames et Messieurs,


Il Nous est particulièrement agréable de Nous adresser aux participants à cette première édition de la "Journée Nationale de l’Industrie". Nous avons tenu à placer cette manifestation sous Notre Haut Patronage, réaffirmant ainsi tout l’intérêt que Nous portons à la promotion de ce secteur vital du tissu économique national, considéré comme un levier essentiel et un catalyseur du développement socio-économique inclusif et durable.

Aussi, Nous voulons que cette Journée Nationale de l’Industrie s’inscrive au calendrier des évènements économiques majeurs, en tant que rendez-vous annuel du secteur et de ses opérateurs. Nous donnons aussi comme orientation que ses prochaines éditions soient déclinées au niveau régional afin de mettre en valeur les potentialités industrielles locales et de traiter des défis spécifiques à chaque région.

Mesdames et Messieurs,

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le domaine industriel. La clé de cette réussite tient au fait que l’industrie nationale se fonde sur le principe d’ouverture économique mondiale et s’appuie sur des stratégies ambitieuses, clairement définies et déployées dans le cadre d’une vision territoriale globale.

Ces stratégies ont été conçues pour faire de l’industrie un levier central du développement économique du Maroc, un pourvoyeur majeur d’emplois, un catalyseur de l’investissement productif et de l’export et un vecteur de croissance et de développement au service du citoyen. Leur accompagnement s’est effectué à travers la mise en place d’un réseau d’infrastructures industrielles, logistiques et énergétiques et la mise en œuvre de réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires, la formation des compétences et la compétitivité de l’industrie marocaine.

Ces acquis et ces atouts, couplés à la stabilité politique et macro-économique du Royaume et à son savoir-faire industriel, ont permis à l’industrie marocaine de se positionner sur des métiers et spécialisations hautement technologiques et d’être un moteur de la croissance, de la production et de l’export.

C’est ainsi que le Maroc est devenu aujourd’hui une destination mondiale incontournable dans des secteurs de pointe, tels que l’automobile dont notre pays est devenu un leader continental, ainsi que les industries aéronautiques pour lesquelles le Royaume constitue une plateforme attractive fournissant les matériels, les pièces et les composants qu’elles nécessitent.

Parallèlement, le Royaume a confirmé son statut d’acteur majeur de la sécurité alimentaire mondiale en général et africaine en particulier, à travers le développement de son industrie des fertilisants, offrant aux agriculteurs des produits de qualité, abordables et spécifiquement adaptés aux besoins des sols et des cultures de chaque région.

Pour sa part, l’industrie agro-alimentaire nationale, en contribuant à la valorisation des ressources halieutiques et agricoles de notre pays, concourt au renforcement de la souveraineté alimentaire.

Le secteur du textile et du cuir a également su tirer profit des mutations des chaînes de valeur mondiales en se positionnant sur des segments durables et à plus forte valeur ajoutée.

Tous ces secteurs et bien d’autres qui ont connu une dynamique de croissance similaire, notamment à l’export, ont renforcé la résilience de notre industrie. Ils lui ont permis de juguler l’impact de la crise de la Covid-19 et de jouer un rôle vital dans la consolidation de la souveraineté industrielle, sanitaire et alimentaire de notre pays.

Mesdames et Messieurs,

La conjoncture économique mondiale, marquée par les conflits géopolitiques, a engendré des zones de turbulences qui gagnent en intensité sous l’effet des changements climatiques aux impacts sans cesse croissants; tant et si bien que la sécurisation des approvisionnements vitaux et l’inflation de leurs prix s’en sont trouvées négativement affectées. Face aux vulnérabilités des chaînes de valeur mondiales et à la forte dépendance aux importations, la souveraineté de notre pays en la matière se place au cœur des priorités. Pour cela, notre industrie est appelée, aujourd’hui plus que jamais, à rendre la production locale plus concurrentielle pour réduire cette dépendance, à conforter davantage notre résilience et notre compétitivité, à consolider l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs.

Aussi, il faut se préparer pleinement à inaugurer une nouvelle ère industrielle portée vers et par la notion de souveraineté. Notre pays a besoin, pour réussir ce challenge, d’une industrie intégrant de nouvelles activités et de nouveaux savoir-faire et offrant plus d’opportunités d’emploi.

Voilà pourquoi l’industrie doit faire de sa capacité à créer des emplois pérennes pour les jeunes son premier enjeu. L’ambition industrielle ne peut être, en effet, portée que par un capital humain aux capacités et aux compétences renforcées.

Aussi, le nouveau tissu industriel doit généraliser l’adaptation du capital humain aux besoins spécifiques des projets industriels et renforcer les compétences managériales. A cette fin, il est nécessaire d’assurer aux jeunes une formation de qualité au diapason des nouveaux besoins et des nouvelles mutations et ouverte sur les nouvelles technologies, dans le cadre d’un partenariat public-privé plus renforcé.

Il faudra également mettre en place et élargir les dispositifs d’accompagnement en faveur du renforcement de l’infrastructure technologique et de la R&D (Recherche et Développement) au sein des entreprises marocaines et de la création d’un écosystème industrie-université-centres de recherche, pour soutenir l'innovation et en faire un moteur de croissance de l’industrie marocaine.

D’autre part, cette montée en gamme que l’industrie devra opérer, implique nécessairement sa transition accélérée vers une production sobre en carbone par l’accès à l’électricité produite à partir de sources renouvelables à des prix compétitifs et l’amélioration de son efficacité énergétique.

En outre, l’industrie marocaine est appelée à contribuer à la préservation des ressources hydriques par la rationalisation de l’utilisation de l’eau et la réutilisation des eaux usées et par le recours aux technologies et aux solutions nouvelles.

Le Royaume peut ainsi devenir une référence en termes de modes de production décarbonée, responsable et durable et drainer les investisseurs étrangers en quête d’opportunités dans les secteurs de l’économie verte.

Mesdames et Messieurs,

Eu égard à l’importance des priorités que Nous avons définies, et compte tenu du rôle et de la responsabilité dont le secteur privé doit s’acquitter aux côtés de l’Etat dans le domaine industriel en relevant les défis actuels et en exploitant les opportunités existantes, Nous appelons ce secteur à tirer parti de la dynamique enclenchée par la nouvelle Charte de l’Investissement. Nous l’engageons aussi à profiter des multiples incitations accordées par les régions aux investissements privés, selon les spécificités, les ressources et les potentialités dont elles disposent, de manière à ce que soit érigé, dans chacune d’entre elles, un pôle économique capable de créer de l’emploi et de réaliser le plein potentiel productif des territoires.

Nous l’invitons également à orienter ses efforts vers l’investissement productif, y compris dans les filières de pointe et d’avenir, porté par des marques marocaines et à viser l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises à travers tout le territoire national. Ainsi, il pourra apporter son concours aux chantiers de développement que connaît notre pays et servir les intérêts de la Nation et des citoyens.

Enfin, Nous formons le souhait que cette rencontre nationale soit l’occasion de mettre en place des bases saines et solides pour promouvoir davantage le secteur industriel dans notre pays, afin d’en faire un vecteur de croissance et de développement durable, générateur de valeur et d’emplois.

Puisse Dieu guider vos pas et vous accorder plein succès dans vos travaux.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh"

 

Dernière modification : 31 mars 2023

MÉDIATHÈQUE ROYALE

Regarder M24TV en direct

m24

 

Écouter RIMRADIO







Votre navigateur ne prend pas en charge le lecteur radio

PUBLICITÉ

Médiateur de la MAP

Distinctions

SUIVEZ-NOUS

DOSSIERS

A LIRE AUSSI

  • Marrakech - La visite au Maroc de la Première Dame des Etats-Unis, un nouveau jalon dans le raffermissement des liens séculaires maroco-américains
  • Casablanca - Après leur épopée qatarie, les Lions de l'Atlas signent une victoire historique face à la Seleção
  • Rabat - Quand Marianne excelle dans les bricolages confusionnistes contre le Maroc
  • ‎Rabat - XIIème Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne : La Déclaration conjointe
  • Rabat - Ces maisons des jeunes qui ont besoin d'un coup de jeune !

© 2018 Maghreb Arabe Presse. Tous droits réservés

Mentions légales

Réalisé par ARCHOS TECHNOLOGY

 

ACTUALITÉS

  • Culture
  • Economie
  • Général
  • Monde
  • Politique
  • Régional
  • Social
  • Sport
  • PUBLICITE

ACTIVITÉS ROYALES

  • Discours et Messages de SM le Roi
  • Activités Royales
  • Activités Princières

MAROC

  • Le Roi
  • La constitution
  • Le gouvernement
  • Le parlement

RSS AVEC LA MAP

  • Politique
  • Économie
  • Social
  • Culture
  • Sport
  • Régional
  • Général
  • Monde